Quelles sont les origines du vignoble de Bourgogne ?

Les vignes furent implantées depuis l’Italie dès le 1er siècle. A partir du Xième siècle, les moines de Cluny et Cîteaux formalisent le travail de la vigne. En 910, apparaît les premières abbayes bénédictines. Il s’agit de la fondation de Cluny. Par la suite, en 1098 est fondée l’abbaye de Cîteaux. En 1100, elle s’affranchit d’un petit terrain situé à 10 kilomètres. Ce terrain est donc situé à Vougeot. Pourquoi ont-ils acheté ce terrain ?

Ces parcelles servaient pour planter des vignes et produire une quantité de vins nécessaires pour le monastère.

Les revenus su secteur agricole devient alors la richesse des moines. Leur travail contribua à la naissance de la notion de Climat et de Clos. Notamment le Clos Bèze à Gevrey ou encore le Clos de Tart à Morey. Ces clos permettent bien des avantages qu’une simple utilité de délimiter les terrains. Ces murets leur permettaient premièrement d’empêcher quiconque de venir sur le terrain. Deuxièmement, ils évitent aux troupeaux de venir brouter leur terrain. Et pour finir, ils permettent de retenir la chaleur du jour et la retransmettre la nuit.

En 1112, Bernard DE Fontaine quitte Cîteaux pour fonder Clairvaux. Aujourd’hui, connu sous le nom de Bernard de Clairvaux. C’est ainsi que commence les fondations de monastères dans toutes la France. Grâce à cela, en 1250, on compte 2000 monastères soit 120 000 moines. Cela veut également dire 2 000 lieux où l’on travail la vigne. C’est par cette expansion du nombre de monastère qu’on parle également de l’expansion viticole. Au début du XIIème siècle, les vignobles de la Bourgogne sont encore inconnus. Cela notamment car les climats de Bourgogne sont trop froids. Les vins manquent alors de fruits, sont trop clairs. D’autant plus qu’à l’époque, les transports ne sont pas aussi développés que maintenant. La Bourgogne ne dispose pas d’axe fluvial et ne peut transporter sa production sans parler du risque que les vins tournent pendant le voyage. En 1308, on parle de l’installation de la papauté à Avignon. Le pape, chef de l’Église à cette époque est venu s’installer à Avignon et non à Rome. Une grande opportunité pour les bourguignons. Ils pouvaient alors suivre le cours du Rhône et faire venir plus facilement les vins. C’est alors que les papes goûtent ces vins et l’apprécient énormément. A tel point qu’en 1364 Urbain V interdit l’abbaye de Cîteaux d’envoyer leur vin à Rome. A l’époque, l’aristocratie d’Europe passait à Avignon, dégustait ses vins.

C’est ainsi que la renommée de la Bourgogne commence à tracer son chemin.  AU XVIII ème siècle, le vignoble bourguignon compte 40 000 hectares de vignes contre 29 500 aujourd’hui. A savoir, la grande région viticole était sur Dijon et non Beaune. Au cours de ce siècle, la bourgeoisie bourguignonne souhaite acheter des parcelles de vignes. Ils ont donc acheté des parcelles de vignes déjà existantes. De ce fait, ils les ont rachetés à l’Église. En 1760, la Romanée est reprise par Louis François de Bourdon Conti et devient alors la Romanée Conti. Les achats de parcelles par les aristocrates et les parlementaires ont un rôle important dans la fin de présence ecclésiale dans le vignoble français. Cette fin est également renforcée par la période révolutionnaire et la nationalisation des biens du clergé.

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